L’été indien se définit comme une période ensoleillée et aux températures douces pour la saison, Alors je vous propose quelque chose… Devenons un été indien. Chacune, chacun d’entre nous. Gardons encore un peu de soleil, restons solaires, même lorsque celui-ci se cachera. Gardons encore un peu de cette chaleur qui nous a rempli les cœurs cet été. Soyons aussi douces que nous le souhaitons.  Et râlons si nous le voulons. Mais gardons cette légèreté de ces instants. Gardons la douceur des rayons de soleil de fin de journée. Gardons les coups non pas de soleil mais bien d’amour que l’été nous a apporté. Les couchers du soleil, les pizzas qu’on a partagées, les rires qu’on a eus, les vagues...

La saison de la plage, du soleil, des livres déformés par le sel, du temps qui file un peu moins vite semble ouverte. En été il y a plusieurs types de personnes. Les effrontés, ceux qui iront du matin au soir au soleil, les timides, les anti-soleils, les audacieux aux maillots échancrés et les complexés où chaque partie aussi petite soit-elle est à rentrer, à cacher. Toi, la fan de soleil, protège-toi s’il te plait, un peu de crème vaut bien mieux qu’un carcinome quelques années plus tard. Toi l’anti-soleil n’oublie pas de rester solaire, avec ou sans soleil. Toi au maillot échancré et au corps dénudé, ne laisse personne te dire que tu es trop, on n’est jamais trop...

On dit que les saisons sont des périodes de transition et que notre peau en est la première à le ressentir, mais qu’en est-il du reste? Parce que chez 8 Mars nous souhaitons remettre de la conscience dans des automatismes, remettre du sens dans nos mouvements et nos habitudes. Aujourd’hui j’ai décidé d’écrire. Et puis, ça faisait un petit moment d’ailleurs que je n’étais pas passé par là. Une période de transition aussi peut-être? J’ai envie d’écrire sur le changement, le mouvement, le souffle, le renouveau. Parce que finalement, n’est-ce pas là l’idée de transition? L’idée de progressivité, d’avancement, de nouveaux chemins. Parce...